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Traitement contre la douleur de l endometriose

Les traitements médicaux et naturels de l'endométriose

Par Le Lun 23 déc 2019 à 18:35

Dans INFERTILITÉ FÉMININE

 

L’endométriose est une maladie gynécologique qui touche 1 femme sur 10. Elle se caractérise par le développement, hors de la cavité utérine, de tissu semblable à celui de la muqueuse de l’utérus (appelée endomètre). Ces segments de muqueuse utérine suivent le rythme hormonal et produisent du sang tous les 28 jours. Elle touche potentiellement toutes les femmes réglées.

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Notre traitement naturel permet de guérir l’endométriose assez facilement et ne laisse pas de séquelles. Il est spécialement pensé pour les patientes qui n’ont pas envie d’avoir recours à la chirurgie, car chaque opération comporte un risque. La solution que nous vous proposons pour guérir de l’endometriose est composé de tisanes. Ce remède naturel est à 100% fait à base de plantes. Les plantes que nous utilisons ont fait la preuve de leur efficacité.   Cliquez ici pour découvrir notre traitement naturel

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Par ailleurs  , les causes de l’endométriose ne sont pas encore comprises. Il existe plusieurs théories qui pourraient expliquer pourquoi l’endométriose se développe. Une des possibilités suggère que le sang menstruel contenant les cellules endométriales voyage à reculons en passant dans les trompes de Fallope pour se retrouver dans l’abdomen. Ces cellules endométriales adhérent alors aux tissus de l’abdomen puis se multiplient. Une autre théorie suggère que certains types de cellules de l’abdomen pourraient réagir aux hormones et se transformer en cellules endométriales.

 

TRAITEMENT MEDICAL

Le traitement consiste essentiellement à soulager la douleur.

L'endométriose n'est traitée qu'en cas de douleurs, d'infertilité ou d'endométriome (kyste).

Le traitement de l’endométriose n’est pas simple en raison des récidives fréquentes quelques mois après l’arrêt du traitement (les douleurs reviennent souvent entre 6 et 12 mois après le traitement).

Le traitement par anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peut atténuer les douleurs.

Lorsque les lésions d’endométriose sont sensibles aux hormones, on utilise des traitements qui diminuent le taux d’oestrogènes (les anti-oestrogènes) pour réduire les saignements endométriaux et faire régresser les lésions.

On peut utiliser pour cela les contraceptifs oraux combinés (œstrogène + progestatif) ou les progestatifs seuls (notamment en stérilet). Cette première option, souvent associée aux AINS, échoue cependant dans plus d’un cas sur cinq.

De l’acétaminophène (Tylenol®) ou des anti-inflammatoires, comme l’aspirine ou l’ibuprofène (Advil®, Motrin®), peuvent être utilisés pour soulager les douleurs pelviennes causées par l’endométriose. Au besoin, des anti-inflammatoires peuvent être prescrits par le médecin (par exemple, le Naprosyn®).

Parfois, un bain chaud ou un coussin chauffant sont suffisants pour réduire la douleur.

Traitements hormonaux

Les traitements hormonaux peuvent aider à soulager la douleur. Cependant, ils ne traitent pas le problème et n’influencent pas la fertilité. Ils agissent en bloquant la production d’hormones par les ovaires, ce qui réduit les saignements.

Voici les traitements hormonaux les plus fréquemment employés.

Avec effet contraceptif

Pilule contraceptive. La pilule contraceptive prise en continu (tous les jours, sans la semaine habituelle d’interruption) soulage la douleur chez un certain nombre de femmes, réduit la quantité de menstruations, prévient les carences en oestrogènes et fournit un moyen de contraception, tout en étant généralement bien tolérée. Les hormones relâchées par la pilule bloquent l’ovulation et empêchent la libération, par l’hypophyse, d’hormones stimulantes pour les ovaires.

Stérilet Mirena®. Il s’agit d’un dispositif intra-utérin recouvert d’un progestatif. Il s’insère dans l’utérus comme un stérilet. Il réduit significativement les menstruations et les douleurs associées à l’endométriose. Il ne doit être changé que tous les 5 ans.
Effets indésirables possibles : des tachetures peuvent survenir au cours du cycle, surtout durant les premiers mois d’utilisation.

Acétate de médroxyprogestérone (Depo-Provera®). On injecte un progestatif dans un muscle de la fesse, tous les 3 mois. L’hormone injectée inhibe l’ovulation et elle réduit ou abolit les menstruations et les douleurs associées à l’endométriose.
Effets indésirables possibles : un gain de poids parfois important est observé chez certaines patientes, ainsi que des tachetures au cours du cycle. L’utilisation de l’acétate de médroxyprogestérone est parfois associée à des changements d’humeur, et le retour de l’ovulation peut être retardé chez certaines femmes au moment de l’arrêt du traitement.

Sans effet contraceptif

Danazol (Cyclomen®). Le danazol suscite une ménopause artificielle en bloquant la sécrétion d’oestrogènes par les ovaires. Il est utilisé pour soulager les douleurs. Il entraîne un arrêt des menstruations chez la majorité des femmes qui y recourent. Le traitement dure généralement de 6 à 9 mois.
Effets indésirables possibles : une légère prise de poids, des bouffées de chaleur, une sécheresse vaginale, parfois des effets androgéniques (acné, poils au visage). Ces effets disparaissent au moment de l’arrêt du traitement.

Analogues de la Gn-RH (Lupron®, Zoladex®, Synarel®). Ces hormones bloquent l’activation de l’hypophyse par les hormones de l’hypothalamus (les Gn-RH, pour « gonadotrophin releasing hormones »). Elles provoquent également une ménopause. Elles sont administrées par injection chaque mois. Habituellement, la durée du traitement ne dépasse pas 6 mois.
Effets indésirables possibles : des bouffées de chaleur, des maux de tête, une sécheresse vaginale, des sautes d’humeur, une perte minérale osseuse à court terme.

L’exercice physique pour atténuer les effets indésirables des médicaments?

Un essai clinique de 4 semaines indique que l’exercice physique constitue un moyen efficace de minimiser les effets androgéniques (acné, poils au visage) du traitement au danazol5. Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont formé 2 groupes de patientes : l’un recevait du danazol, l’autre recevait du danazol en plus de pratiquer 4 séances d’exercice chaque semaine (40 minutes par séance). Si toutes les femmes - 39 participantes atteintes d’endométriose - ont vu leurs symptômes diminuer, celles qui s’entraînaient ont eu moins d’effets secondaires androgéniques.

Une autre étude d’une durée de 12 mois indique que l’entraînement physique aide les femmes qui prennent un analogue de la Gn-RH à réduire les pertes minérales osseuses provoquées par ce médicament6.

Traitements chirurgicaux                                               

Chirurgie conservatrice. Pour ne pas compromettre les chances de grossesse des femmes désirant des enfants, pour accroître la fertilité ou encore dans le cas où la douleur est réfractaire aux traitements médicamenteux, une chirurgie dite « conservatrice » (qui préserve l’utérus et les ovaires) est souvent effectuée. Elle consiste à retirer les excroissances endométriales, les tissus cicatriciels et les adhérences qui sont souvent à l’origine de l’infertilité. Si l’endométriose n’est pas trop formée, la chirurgie peut s’effectuer par laparoscopie. Au cours d’une laparoscopie, une petite incision est pratiquée à proximité du nombril, et un tube mince et flexible (le laparoscope) est inséré dans l’abdomen. Il s’agit d’un microscope muni d’une source lumineuse et capable d’être équipé d’un courant électrique ou d’un laser afin de brûler les tissus. De 70 % à 100 % des patientes ressentent un soulagement immédiatement après la chirurgie7. Toutefois, la douleur réapparaît au fil des ans dans le cas de plusieurs femmes.

Si l’endométriose est très répandue, l’intervention se fait parfois à l’aide d’une incision plus large au bas-ventre.

Chirurgie radicale. Dans les cas extrêmes, il peut être nécessaire de procéder à l’ablation de l’utérus (hystérectomie) et des ovaires pour empêcher toute stimulation hormonale. Cependant, ce traitement cause une ménopause et une stérilité définitive. Il doit être envisagé en dernier recours.

Techniques de reproduction assistée. Lorsque la chirurgie conservatrice ne permet pas à une femme de retrouver sa fertilité, des techniques de reproduction assistée peuvent être utilisées.