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ENDOMETRIOÏDIE DE L’OVAIRE ET LES FACTEURS DE RISQUES:traitement naturel

Par Le Ven 03 jan 2020 à 10:19

ENDOMETRIOÏDIE DE L’OVAIRE ET LES FACTEURS DE RISQUES

Généralités

 L’endomètre est la muqueuse qui tapisse l’intérieur du corps de l’utérus, partie de l’utérus où se déroule la grossesse.  Les cancers dits « du corps de l’utérus » commencent presque toujours par se développer au niveau de l’endomètre. L’endomètre représente le revêtement interne de la paroi du corps utérin, au sein duquel se déroule la grossesse. On parle de cancer lorsqu’une cellule initialement normale se transforme et se multiplie de manière anormale jusqu’à former un amas cellulaire (tumeur). Le cancer de l’endomètre encore appelé endométrioïde de l’ovaire touche la paroi interne de l'utérus. Il naît d'une cellule de l'endomètre qui se multiplie anormalement pour former une tumeur ; Ceux sont les carcinomes. La suite de la présente synthèse vous donnera plus de détail sur cette tumeur. Il ne vous sera pas nécessaire de suivre une opération si vous consultez les experts Dawabio pour vous faire suivre ;un traitement avec des produits bio, plantes, racine, feuilles, écorces.. Cliquez sur cette image pour découvrir le produit dont il s’agit

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 Les causes

      Une proportion importante des cancers de l’endomètre serait attribuable à un excès d’hormones œstrogènes produits par les ovaires ou apportés par l’extérieur.. Les ovaires produisent 2 types d’hormones durant le cycle féminin : des œstrogènes et de la progestérone. Ces hormones agissent sur l’endomètre tout au long du cycle, en stimulant sa croissance puis son expulsion au moment des règles. Un excès d’hormones oestrogènes créerait un déséquilibre propice à la croissance mal contrôlée de cellules de l’endomètre.

Les symptômes 

Un cancer de l’endomètre peut se traduire par diverses manifestations dont :

Des saignements vaginaux chez les femmes ménopausées ou des saignements en dehors des menstruations chez les femmes non ménopausées. On parle de métrorragies ;

Des saignements plus abondants pendant les menstruations, avec du sang rouge ou des caillots. Ceux sont des ménorragies. Elles peuvent être isolées ou associées à des métrorragies ;

Des pertes blanches (ou leucorrhées) souvent associées à des pertes de sang qui leur donne alors une coloration rosée ;

Des manifestations infectieuses, par exemple des douleurs abdominales, de la fièvre ou des cystites (infections urinaires).

A noter que ces symptômes ne sont pas spécifiques du cancer de l’endomètre. Il est cependant préférable de les signaler à son médecin, particulièrement après la ménopause.

Epidémiologie du cancer de l'endomètre

En France, le cancer de l’endomètre touche généralement les femmes après la ménopause ; l'âge moyen au moment du diagnostic est de 69 ans.  Néanmoins, 25 % des cas peuvent apparaître avant la ménopause.

C’est le cancer le plus fréquent de l’appareil reproducteur féminin et la 4e cause de cancer chez la femme (avec 7275 nouveaux cas en 2012) après les cancers du sein, du colon et des poumons. En France, le taux d’incidence du cancer de l’endomètre est stable depuis 30 ans. Il est actuellement de 10,8 pour 100 000. L’augmentation du nombre de cancers estimés est essentiellement liée au vieillissement de la population, mais aussi liée à l’augmentation de l’incidence de l’obésité dans la population, tout comme aux Etats-Unis. Le taux de mortalité, lui, diminue de 1% par an en moyenne depuis 1980. Il est actuellement de 2,2 pour 100 000. En 2012, le cancer de l’endomètre était la 5e cause de décès par cancer chez la femme et la 14e cause de décès par cancer dans la population générale (Hommes/Femmes).D’après l’European Society for Medical Oncology, 1 à 2 femmes européenne sur 100 développeront un cancer de l’endomètre au cours de leur vie. Un diagnostic de cancer de l’endomètre est fait chez plus de 88 000 femmes chaque année dans l’Union Européenne. Ce chiffre est en hausse dans la plupart des pays. Il s’agit de la septième cause de décès dû à un cancer chez les femmes d’Europe occidentale.

Les facteurs de risques

Comme pour tous les cancers, le risque de développer un cancer de l’endomètre augmente avec l’âge.

Le cancer de l’endomètre est considéré comme un cancer hormono-dépendant, notamment lié à l’activité des œstrogènes, hormones ovariennes stimulant la multiplication de cellules spécifiques. L’endomètre, qui possède de nombreux récepteurs à ces hormones, est très sensible à la stimulation des œstrogènes. Ainsi, plus une femme est exposée à une quantité importante d’œstrogènes ou plus elle est exposée sur une longue période et plus la multiplication des cellules va être stimulée. Le risque de développer un cancer hormono-dépendant devient alors plus élevé, surtout pour le cancer du sein ou celui de l’endomètre.

Les facteurs métaboliques (obésité, diabète) peuvent être différenciés des facteurs hormonaux (endogènes ou liés à un traitement) même s’ils ont un effet sur le développement du cancer via une action sur les hormones.

Il existe aussi des facteurs de risques liés aux antécédents familiaux (syndrome de Lynch).

Corpulence à l’âge adulte

Autres facteurs métaboliques : diabète et charge glycémique

Puberté précoce et ménopause tardive

Ne pas avoir eu d’enfant (nulliparité)

Les antécédents familiaux

Corpulence à l’âge adulte

La WCRF (World Cancer Research Fund) et l’AICR  considèrent depuis 2007 (avec confirmation en 2013) que le niveau de preuve d’augmentation du risque de cancer de l’endomètre est convaincant pour l’indice de masse corporelle, ainsi que pour l’adiposité abdominale (tour de taille, rapport tour de taille sur tour de hanche) et la prise de poids.

Les données scientifiques actuelles permettent d’établir un lien de causalité entre surpoids et obésité et augmentation du risque de cancer de l’endomètre. L’ANSES reprend ces conclusions dans son rapport de 2011 « Cancer et Nutrition », tout comme l’Institut National du Cancer (INCa) dans son rapport « Nutrition et prévention des cancers » qui souligne qu’une augmentation de 5 points de l’IMC entraine une augmentation de 52% du risque de développer un cancer de l’endomètre.

La relation « obésité - cancer de l’endomètre » s’explique par une augmentation du taux sanguin d’œstrogènes. Le tissu adipeux contient des enzymes, les aromatases, capables de dégrader les androgènes en œstrogènes. Ces dernières sont ensuite relâchées dans la circulation sanguine et vont stimuler la croissance cellulaire des organes récepteurs tels que l’endomètre. Même ménopausée, plus une femme possède un tissu adipeux important et plus la sécrétion d’œstrogènes sera importante, exposant alors l’endomètre à de plus grandes quantités d’œstrogènes .

Autres facteurs métaboliques : diabète et charge glycémique

Le diabète est un facteur de risque de cancer de l’endomètre. Le risque de développer ce cancer est deux fois plus élevé (risque relatif significatif) chez les patientes diabétiques que chez les personnes non diabétiques .

C’est le fait de développer une résistance à l’insuline qui est responsable de l’augmentation du risque de cancer. L’insuline est alors en quantité importante dans le sang et va pouvoir stimuler des facteurs de croissance agissant sur l’endomètre. Les mécanismes précis ne sont pas bien connus. Ceci est confirmé dans le rapport de 2013 de la WCRF/AIRC.  Ce même rapport international a également mis en évidence que l’augmentation de la charge glycémique (qui estime la capacité des aliments consommés à augmenter le glucose sanguin) est un facteur de risque de cancer de l’endomètre avec un niveau de preuve scientifique probable compte tenu des données scientifiques actuelles ; celles-ci n’étant pas aussi probantes que pour l’obésité. Le résultat à long terme est une augmentation du taux sanguin d’insuline avec les mêmes mécanismes d’action que pour le diabète.

Puberté précoce et ménopause tardive

L’âge à la puberté détermine le moment où les ovaires commencent à produire les œstrogènes et la ménopause le moment où elles arrêtent d’en produite. Une puberté plus précoce ou une ménopause tardive exposent donc une femme aux œstrogènes pendant une plus longue période de sa vie, donc représentent un facteur de risque.

Ne pas avoir eu d’enfant (nulliparité)

Le cycle menstruel des femmes connaît une période pendant laquelle la zone fonctionnelle de l’endomètre s’affaisse. Afin d’accueillir le futur ovule fécondé, l’endomètre doit se régénérer. Pour cela, les œstrogènes jouent un rôle de stimulation de la croissance cellulaire de l’endomètre. Lors d’une grossesse, il n’y a plus d’ovulation pendant 9 mois. La stimulation d’œstrogènes ne s’arrête pas pour autant, mais est bien moins importante que s’il y avait eu 9 cycles ovariens. Ainsi, les femmes n’ayant pas d’enfant sont exposées à des quantités plus grandes d’œstrogènes : ceci est considéré comme un facteur de risque du développement du cancer de l’endomètre.

Les antécédents familiaux

Les antécédents familiaux de cancer de l’endomètre (mère, sœur ou fille), des antécédents personnels de cancer du sein ou de l’ovaire ou de certaines maladies gynécologiques comme le syndrome des ovaires polykystiques (élévation du taux d’œstrogènes et diminution du taux de progestérone) et l’hyperplasie atypique de l’endomètre (prolifération des cellules de l’endomètre) sont des facteurs de risque reconnus pour le cancer de l’endomètre. Le risque de cancer de l’endomètre est d’autant plus élevé qu’une personne regroupe d’autres facteurs de risques tels qu’une obésité, une ménopause tardive, l’absence de grossesse ou un diabète.

Le syndrome de Lynch  est reconnu comme un facteur de risque de cancer de l’endomètre.  Le gène suppresseur de tumeur PTEN est aussi impliqué dans le développement du cancer de l’endomètre.

Des facteurs de risque débattus

Les facteurs nutritionnels

La WCRF indiquait en 2007 que la consommation de viande rouge était un facteur de risque possible de cancer de l’endomètre. Mais en 2013, la mise à jour des données scientifiques disponibles a souligné qu’il n’y avait pas assez d’éléments pour continuer à statuer dans ce sens. En l’état actuel des connaissances il n’y a pas de conclusion possible sur le lien entre consommation de viande rouge et risque de cancer de l’endomètre.

Les facteurs individuels

L’hypertension pourrait être associée à un risque plus élevé du cancer de l’endomètre, mais les raisons de cette association restent peu claires.

Les habitudes sédentaires (dont l’un des marqueurs pourrait être le fait de rester assis trop longtemps) peuvent être à l’origine du développement d’une insulino-résistance. Ce mécanisme rejoindrait donc celui du diabète ou de la charge glycémique (voir la partie sur les facteurs de risque connus de cancer de l’endomètre). Toutefois, les données scientifiques actuelles sont insuffisantes pour conclure à l’augmentation du risque de cancer de l’endomètre (le surpoids est un facteur de confusion majeur dans les études disponibles).

Le risque augmenterait avec la taille (à l’âge adulte). Il est très peu probable que la taille induise directement l’augmentation du risque de cancer de l’endomètre, il s’agit plutôt d’un marqueur pour indiquer l’intervention de facteurs génétiques, environnementaux, hormonaux et nutritionnels qui peuvent affecter la croissance. Ce sont plus probablement ces facteurs qui seraient à l’origine d’une augmentation du risque de cancer.

Quel traitement  

Le traitement à mettre en place dépend de chaque situation, autrement dit des caractéristiques du cancer. Afin de prendre la meilleure décision possible pour le patient, une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) est organisée. Elle regroupe un ensemble de médecins de spécialités différentes afin de statuer sur le traitement le plus adapté.

Il existe 4 types de traitement pour un cancer de l’endomètre :

La chirurgie ;

La radiothérapie ;

La chimiothérapie ;

L’hormonothérapie.

Le cancer de l'endomètre est la 4ème cause de cancer chez la femme en France. On estime à 7275 le nombre de nouveaux cas en 2012. Après le cancer du sein, c'est le plus fréquent des cancers gynécologiques. Il touche généralement les femmes après la ménopause ; l'âge moyen au moment du diagnostic est de 68 ans.